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L’année 2022 des Hawks en chiffres

Noël est passé, la bûche dégustée et les cadeaux ouverts. Et si les Hawks étaient absents du Christmas Day cette année, rien ne nous empêche de leur dédier un article en cette fin d’année. Après 365 jours et 89 matchs riches en émotions, il est l’heure de faire le bilan, en chiffres, de l’année 2022 de nos Faucons.

51.11

Comme le pourcentage de victoires des Hawks sur l’année civile 2022. Avec 46 victoires pour 44 défaites, ils affichent un bilan légèrement positif, ce qui est bien trop peu pour une équipe qui se veut être un candidat au titre. Cette statistique résume d’ailleurs bien l’année d’Atlanta : mitigée, moyenne, médiocre, mais surtout irrégulière. Malgré quelques séries de victoires qui auraient pu nous faire croire que l’équipe avait retrouvé sa solidité et sa cohésion des playoffs 2021, elle n’a jamais su se montrer suffisamment constante pour devenir l’une des meilleures de la ligue. En bref, une année décevante sur de nombreux plans. On a préféré 2021.

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Comme le rang d’Atlanta dans la Conférence Est à l’issue de la saison 2021-22. Dans la lignée du paragraphe précédent, c’est un résultat loin d’être satisfaisant. Si la qualification en playoffs grâce aux victoires face à Charlotte et Cleveland lors du tournoi de play-in a fait oublier cette triste neuvième place, elle n’en reste pas moins une immense déception. Surtout pour une équipe qui disait trouver la saison régulière « ennuyeuse » et visait une quatrième place, synonyme d’avantage du terrain en playoffs. Les Hawks n’ont clairement pas su répondre aux attentes, et le retour sur terre a été plutôt rude avec une élimination sèche au premier tour des playoffs 2022.

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Comme le nombre de joueurs qui ont porté le maillot d’Atlanta durant l’année 2022. Un chiffre colossal qui s’explique de deux manières. D’abord, le contexte particulier de la saison 2021-22, durant laquelle la NBA a fait face à plusieurs vagues de Covid-19 qui ont placé de nombreux joueurs en « Health and safety protocol ». Particulièrement touchés par le virus, les Hawks ont dû faire appel à des renforts pour compléter leur effectif. Ainsi, plusieurs joueurs comme Lance Stephenson, Wes Iwundu ou Cameron Oliver ont joué le rôle d’intérimaires et porté le maillot d’Atlanta pendant une dizaine de jours. 

Ensuite, l’important turnover durant l’été 2022. Suite à l’échec lors des playoffs, le Front Office a fait le choix de chambouler l’effectif en ne conservant que sept joueurs. Après les transferts de Danilo Gallinari et Kevin Huerter, Atlanta a ainsi décidé de ne pas prolonger Delon Wright, Lou Williams ou encore Thimothé Luwawu-Cabarrot à la free agency. Le noyau de l’équipe (Young, Hunter, Collins, Capela, Okongwu, Bogdanovic) – auquel sont venus se greffer Dejounte Murray et AJ Griffin – a donc été conservé, mais les role players qui l’entoure ont beaucoup changé. 

L’effectif d’Atlanta a connu de nombreux changements à l’été 2022

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Comme le nombre de millions de dollars sur le contrat max par Trae Young cet été. Éligible à une extension de contrat à l’ouverture de la Free Agency le 30 juin dernier, le double all-star n’a pas attendu longtemps pour sécuriser son pactole sur les 5 prochaines années. Cette prolongation est plus que logique pour Atlanta : depuis sa draft en 2018, Trae n’a cessé de progresser et d’impressionner. Après avoir hissé les Hawks en finale de conférence en 2021, il a réalisé sa meilleure saison sur le plan individuel avec plus de 28 points et près de 10 passes décisives de moyenne. Il a même terminé l’exercice 2021-22 avec le plus grand nombre de points ET le plus grand nombre d’assists de toute la ligue, un exploit qu’il n’est que le deuxième à réaliser après Nate Archibald en 1973. Avec tout ça, on peut dire que le contrat max de 207 millions de dollars était mérité pour « Ice Trae », qui a même réussi a faire gonfler le montant grâce à sa sélection dans la All-NBA Second Team.

50 000

Comme le nombre de fois où John Collins a été mentionné dans des rumeurs de transfert. Ok, on exagère peut-être un peu, mais c’est un euphémisme de dire que JC a été proche de quitter les Hawks à plusieurs reprises durant l’année 2022. Et pour cause, l’ailier fort de 25 ans peine à trouver son rôle dans cette équipe d’Atlanta. S’il s’est affirmé comme l’un des leaders vocaux du vestiaire et affiche une belle progression en défense, il est difficile d’en dire autant de son apport offensif, qui ne cesse de baisser depuis la saison 2019-2020. Son contrat de 125 millions de dollars sur 4 ans devient donc de plus en plus désuète. 

Déjà dans de nombreuses rumeurs de transferts en janvier 2022, le nom de Collins est revenu avec insistance dans plusieurs propositions de trade lorsque les Hawks ont cherché à faire venir un deuxième all-star cet été. Mais il est encore une fois passé entre les gouttes et a débuté sa sixième saison sous les couleurs d’Atlanta. La prochaine trade deadline sera-t-elle la bonne pour voir JC s’en aller ? Les résultats de l’équipe durant les prochaines semaines détermineront probablement son avenir.

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Comme la position à laquelle le rookie AJ Griffin a été sélectionné à la Draft 2022. Longtemps annoncé comme un lottery pick, l’ailier de 19 ans a peu à peu glissé hors du top 15. La faute à des soucis de blessure au genou qui ont probablement effrayé les GM des autres franchises. Un joueur aussi talentueux, polyvalent et mature en 16e position ? L’occasion était trop belle pour Travis Schlenk, qui s’est immédiatement positionné sur Griffin. Un choix que l’on peut d’ores et déjà qualifié de payant, puisqu’avec 10.5 points de moyenne à 46% au tir dont 37% de loin, l’ancien de Duke s’affirme déjà comme l’un des meilleurs rookies de sa cuvée. En l’absence de Bogdanovic, il a montré qu’il était l’un des rares shooters fiables de l’équipe et s’est ainsi logiquement fait une place dans la rotation. Il fait aujourd’hui partie des 8 joueurs majeurs de l’effectif. C’est ce qu’on appelle une bonne pioche.

AJ Griffin a déjà pris une place importante au sein du collectif d’Atlanta

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Comme le nombre de saisons que Travis Schlenk a passé à la tête de la franchise. Il avait rejoint le Front Office en 2016, alors qu’Atlanta entamait sa reconstruction après plusieurs échecs en playoffs. C’est grâce à ses choix de draft audacieux que les Hawks ont pu se se constituer leur joli young core (Collins, Young, Huerter, Hunter, Reddish), qu’il a ensuite su entourer de joueurs plus expérimentés (Bogdanovic, Gallinari). On se souvient notamment de la masterclass qu’il a réalisée en récupérant Clint Capela contre des cacahuètes dans un gros transfert impliquant quatre équipes. Tout le travail abattu par le « divin chauve » a permis aux Hawks de retrouver les hauteurs de la Conférence Est, et même de se hisser en Finales de Conférence en 2021.

Mais suite à l’échec des playoffs 2022, Travis Schlenk s’est peu à peu mis en retrait. Après avoir laissé son poste de General Manager à Landry Fields cet été, il s’est encore écarté de la direction de la franchise récemment afin de « passer plus de temps avec sa famille » selon le communiqué publié par les Hawks. Il conserve toute de même un rôle de conseiller au sein du Front Office. Place désormais à l’ère Landry Fields, qui peut laisser présager des changements importants dans un futur proche…

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Comme le nombre d’articles publiés sur notre site Internet en 2022. Entre previews, récaps, analyses, flashbacks et transferts, l’année a été intense pour la rédaction ! Nous espérons que vous appréciez ce travail et que vous continuerez de le suivre, car c’est ce qui nous motive à écrire. Bonnes fêtes de fin d’année à tous, et à l’année prochaine pour de nouveaux articles !