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3 choses dont on n’a pas assez parlé durant l’intersaison

On ne manque pas une occasion pour souligner à quel point cette intersaison était fabuleuse. Et effectivement, quelle intersaison! Il y a eu de grosses arrivées, beaucoup de cases ont été cochées et l’effectif est passé de médiocre à très sérieux en l’espace de 2 semaines. Cette intersaison semble quasi-parfaite jusque dans les moindres détails, détails sur lesquels on n’a pas forcément eu le temps de s’arrêter.

Et bien il est venu le temps de remédier à cette injustice! Voici 3 choses qui sont passées sous le radar lors de l’intersaison des Hawks.

Solomon Hill

Moins sexy que les autres grosses arrivées des Hawks, il n’a pas eu le droit à son vrai coup de projecteur lors de sa signature. Néanmoins, il n’en est pas moins une très bonne signature.

Il a donc signé un contrat d’un an pour le minimum vétéran. Un petit contrat malin permettant de boucler le roster. Mais serait-ce juste un joueur de fond de banc juste bon à jouer les garbage times?

Tout d’abord, Solomon Hill est un joueur costaud et qui sait défendre. Alors oui, il pourra défendre mais il devrait aussi pouvoir transmettre sa science défensive. Sa carrière se base en bonne partie sur sa capacité à accomplir des missions défensives. Mettez-le sur le meilleur joueur adverse quand il jouait chez les Pacers ou les Pels et il pouvait réduire son scoring à peau de chagrin. Sa capacité à orienter son corps et sa concentration en défense sur l’homme ont sûrement été ses plus grands atouts dans ce domaine.

Enfin, Solomon Hill est plus qu’un simple défenseur, c’est surtout une présence vocale. En parlant de transmission, il pourrait bien propager son envie et sa hargne au reste du roster, qu’il soit sur le terrain ou sur le banc.

Un joueur de 29 ans apportant défense et leadership pour un simple minimum vétéran, c’est pas banal. D’autant plus qu’il a eu l’heureuse idée de rentrer ses tirs en début de saison. En somme, c’est une signature tout sauf anodine pour boucler un roster déjà bien fourni.

Crédits : nba.com/hawks

Tomber plus bas pour mieux rebondir

Les arrivées ont fait parler. Les départs non, ou du moins pas assez.

Un simple observateur dirait que les Hawks ont pris de bons joueurs. Un fan des Hawks dirait qu’il revit. Prendre Bogi, Gallo, Rondo, Dunn, Hill et Okongwu, c’est franchement une belle intersaison, mais quand on met en relief les arrivées avec les départs on passe tout de suite dans une sphère différente.

On peut tout d’abord commencer avec le départ d’Alex Len et de Damian Jones. La pire rotation au poste de pivot prend les voiles et laisse la place au solide confirmé Capela et au talentueux rookie Okongwu. Le step-up est conséquent.

Crédits : nba.com/hawks

Si Vince Carter a rempli son rôle avec succès en encadrant nos jeunes et en répondant présent sur le terrain la saison dernière, le reste de notre rotation à l’aile était… limitée dirons-nous. Avec Evan Turner, Allen Crabbe, De’Andre Bembry, Treveon Graham et ce pauvre Chandler Parsons on avait la fine fleur des extérieurs de NBA. Inconstants voire catastrophique au shoot et ne faisant qu’acte de présence en défense, notre young core n’était pas aidé la saison dernière. Rien à voir avec Bogdan Bogdanovic, Danilo Gallinari et notre ami Solomon Hill qui apportent une plus-value d’autant plus grande que le prédécesseurs étaient limités.

Enfin, il faut parler de Rondo. S’il n’a pas encore eu le loisir de vraiment s’exprimer chez les Hawks, était plus accoutumé aux injury reports et aux causeries depuis le banc qu’au parquet en ce début de saison, il est un apport de grande qualité pour prendre le relai de Trae Young quand celui-ci se repose. De la stabilité et une forme de certitude au rôle de meneur backup, c’est tout ce qu’on attendait après la saison précédente. Passés par Evan Turner, Cam Reddish et Brandon Goodwin avant de trouver un semblant de stabilité avec Jeff Teague, les Hawks ont bien réalisé l’importance de ce rôle. Malgré tout, Jeff Teague n’a pas vraiment convaincu et l’arrivée d’un meneur gestionnaire de la trempe de Rondo est encourageant tant la saison dernière était frustrante dans ce registre quand la second unit était sur le terrain.

Crédits : nba.com/hawks

Les professeurs de basket

La saison dernière, l’effectif des Hawks n’était pas que médiocre, il était aussi affreusement jeune. Sans Vince Carter (et ses 42 ans), l’âge moyen des Hawks était le plus jeune de la Ligue. Cela a posé de nombreux problèmes. Au-delà de Vince Carter, il n’y avait pas vraiment de mentor dans le groupe et nos talentueux jeunes se sont trop souvent retrouvés livrés à eux-mêmes sans vétéran pour les soutenir.

Une intersaison plus tard, on peut dire que ce n’est plus le cas. Avec les arrivées de Gallinari, Rondo, Bogdanovic et Solomon Hill, on a trouvé des vétérans qui apportent des assurances à notre young core. Plus que des simples joueurs avec des certitudes, ils apportent aussi un encadrement qui aidera nos jeunes à se développer. Ce que Vince Carter assurait seul l’an dernier, on a maintenant une bonne poignée de joueurs leur montrant l’exemple.

Plus que des exemples, ce sont de véritables professeurs. Avec ces arrivées, le QI Basket a crevé le plafond à Atlanta (et pourtant on partait de loin dans ce domaine la saison dernière). Gallo et Bogi offrent des connaissances offensives complètes, Rondo une approche élite du playmaking et Solomon Hill une mentalité et une science de la défense. Nos jeunes Hawks ont maintenant tout pour réussir grâce aux enseignements qualitatifs et complets de leur nouveau corps enseignant. A voir les retombées que cela aura sur eux, ce qui pourrait bien dicter l’avenir de la Franchise.

Crédits : nba.com/hawks

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